Les Iraniennes et le doigt d’honneur de la liberté, par Thomas Legrand
Dans Libé ce lundi, Thomas Legrand évoque ces jeunes manifestantes iraniennes qui brandissent leur majeur pour dire aux autorités politiques et religieuses d’aller «se faire foutre». Extrait :
Le doigt d’honneur des jeunes Iraniennes à l’adresse des mollahs est un geste d’une audace et d’une portée symbolique inouïe qui semble relier ces jeunes femmes au mouvement mondial, que l’on croyait surtout occidental, de libération de la parole (là du geste).
D’habitude, en Iran, le doigt d’honneur, celui que les automobilistes énervés – comme ceux du monde entier – s’adressent, c’est le pouce en l’air.
Tous les guides touristiques pour l’Iran déconseillent de faire du stop avec le pouce en l’air ou de signifier qu’on approuve quoi que ce soit de cette façon habituelle pour nous…
Que les manifestantes iraniennes, au péril de leur vie, choisissent de brandir le majeur d’une main pendant qu’elles tiennent leur voile de l’autre, cheveux à l’air, dit cette volonté d’inscription dans une culture mondialisée.
Le billet complet est à lire dans Libération ce lundi, et dans l'application Libération
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage