Les tirs de missiles russes qui ont frappé le cœur des villes ukrainiennes, lundi 10 octobre, ont, d’une certaine manière, replongé les Ukrainiens dans les jours sombres qui ont suivi le déclenchement de la guerre, le 24 février.
A Kiev, tandis que des secouristes prêtaient assistance aux blessés sur les trottoirs, que des ambulances sillonnaient les rues de la ville, que des pompiers éteignaient les incendies, des milliers d’habitants ont retrouvé, pendant les cinq heures de l’alerte aérienne, le chemin des stations de métro et des abris souterrains.
Il existe toutefois deux différences notables entre les premiers jours de guerre et l’attaque de lundi : la première est qu’il n’y a pas de colonnes blindées russes roulant vers Kiev et d’autres villes du pays, et que les récentes défaites militaires de Moscou sur le champ de bataille sont même précisément la raison de l’opération punitive envers la population ukrainienne ; la seconde est qu’en ce huitième mois de guerre, la confiance des Ukrainiens en une victoire est inébranlable.
Photo : Des pompiers au milieu des débris d’un immeuble détruit par une frappe russe à Zaporijia, le 10 octobre 2022. @a.vtier /
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