Tous ces objets ayant appartenu à Georges Brassens devaient être proposés aux enchères lors d’une vente prévue le 22 octobre 2022, date à laquelle le chanteur aurait dû fêter ses 101 ans.
L’événement a toutefois été suspendu ce jeudi par le juge en référé qui a décidé d’interdire de «procéder à la vente des 404 lots […] jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur [leur] propriété», peut-on lire dans l’ordonnance transmise à @liberationfr.
Cette décision fait suite à une contestation des héritiers de l’artiste, son neveu Serge Cazzani et la fille de ce dernier Eve, qui ont saisi la justice pour demander son interdiction en référé.
La raison ?
Dans les objets qui devaient être vendus figurent de véritables trésors : carnets personnels remplis de réflexions sur les femmes, sur les copains d’abord autant que sur les curés et les cons que ce libertaire aimait brocarder…
Un cahier d’écolier à spirale composant un journal entre 1964 et 1981 devrait être le clou de la vente. Ce manuscrit original baptisé sur sa couverture «Jo» est estimé entre 100 000 et 150 000 euros.
Dans une interview accordée à @liberationfr, Eve Cazzani, la petite-nièce de l’auteur de la Mauvaise Réputation, éclairait : «Il ne s’agit pas que de simples souvenirs de famille, on comprend grâce à certains documents le processus créatif [de l’artiste]».
Son souhait ?
Eviter que les pièces soient éparpillées au fil des ventes et faire en sorte qu’elles se retrouvent plutôt archivées et protégées à la BNF, où elles seraient consultables par tous.
➡️ L'enquête de François-Xavier Gomez et Laurent Léger est à lire dans l'appli Libé.
📷 Jean-Pierre Leloir / @gammarapho
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