Benzema panthéonisé, cinquième ballon d’or français et même deuxième (après Zidane) depuis 1998 : si son sacre ne faisait aucun doute depuis quelques mois et la victoire du Real Madrid en Ligue des champions, sa cinquième à titre personnel, le sens général est donc autrement particulier.
Non pas la rédemption, quand bien même le joueur a été condamné par la justice dans l’affaire du chantage à la sextape dont a été victime son ancien coéquipier en équipe de France Mathieu Valbuena, mais le retour du fils prodigue, le tampon institutionnel sur celui qui, longtemps, n’avait que son talent et son palmarès pour exister loin des yeux et du cœur du pays qui l’a vu naître au football.
Pur produit du centre de formation lyonnais, décrit dès son plus jeune âge comme un prodige, Benzema a toujours été vu dans le milieu comme un polytechnicien du foot, à mille lieues des trajectoires accidentées qui font le sel de ce sport.
Pur produit du centre de formation lyonnais, décrit dès son plus jeune âge comme un prodige, Benzema a toujours été vu dans le milieu comme un polytechnicien du foot, à mille lieues des trajectoires accidentées qui font le sel de ce sport.
Voilà quelques jours, avec cette confiance inébranlable qui lui aura aussi permis de tenir lors de sa longue disgrâce en bleu, il avait défini le contour idéal du lauréat au ballon d’or et il avait en vérité parlé de lui : «C’est quelqu’un qui, sur une saison, montre autre chose que du football, des gestes de classe.
Et pas qu’une fois, il faut qu’il soit régulier et dans des matchs où la situation est compliquée.»
L'analyse de Grégory Schneider est à retrouver dans l'application Libération (lien en story)
📷 Franck Fife / AFP
L'analyse de Grégory Schneider est à retrouver dans l'application Libération (lien en story)
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