Partis d’Irak, de Syrie, d’Afghanistan ou d’Érythrée, ils ont pris tous les risques pour rejoindre l’Angleterre, à bord d’un canot ou cachés dans un poids lourd. Quelle quête poursuivent-ils dans ce pays tant désiré, au point d’avoir risqué leur vie pour l’atteindre ? Que trouvent-ils de l’autre côté de la Manche ? Sur le sol britannique, Srwa, Boubacar, Rishan ou Samir ont compris que leur périple vers une vie meilleure était loin d’être terminé. « Quand on atteint l’Angleterre, c’est un autre voyage qui commence, celui de l’adaptation », concède Rishan Tsegay, arrivée en 2015, cachée dans un poids lourd. « À Calais, j’ai vécu un mois dans la “jungle”. Je me souviens de la police qui nous chassait tout le temps, du gaz lacrymogène, des bagarres.» De cette période, elle a retenu deux mots de français, maintes fois entendus : « allez » et « dégage ». Rishan dit qu’elle n’a pas « décidé » d’aller en Angleterre. Elle a simplement fui tout le reste. « On dit qu’en Angleterre on trouve facilement du travail au noir, mais moi, même avec mes papiers, je n’ai pas de boulot », témoigne Boubacar Diallo, réfugié sénégalais. L’Angleterre n’est pas « une option facile », insiste Charlotte Khan, de l’ONG de soutien aux migrants Care4Calais, présente des deux côtés de la Manche. Elle rappelle que les demandeurs d’asile n’y sont pas autorisés à travailler, même si, comme ailleurs, le travail au noir existe. Retrouvez notre reportage en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
📷 @aimeethirion #PourMLeMagazineDuMonde
✏️ Julia Pascual
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 3 février 2025
Des réfugiés en Angleterre témoignent
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