Alison Wheeler

 

On la retrouve dans un café branché du 11e arrondissement aux murs couverts de livres, où elle vient de donner une interview pour une radio.
Regard bleu perçant, cheveux roux flamboyants et look décontracté, @alisonwheelr accueille avec un large sourire… avant que la pudeur qui caractérise cette Franco-Irlandaise de 38 ans ne la rattrape :
« J’ai peut-être été un peu deep [“intense”, ndlr] pour NRJ », remarque-t-elle avec autodérision.
Faussement ingénu, pince-sans-rire et sarcastique. Un humour délicieusement absurde, trash et décalé, que la comédienne, humoriste et autrice originaire du Val-d’Oise, dévoile depuis près d’un an sur les planches, dans un premier seule-en-scène, “La Promesse d’un soir”.
Un spectacle qui lui ressemble, drôle, élégant, tendre et joyeusement inventif, à la croisée du stand-up, de la chanson et de la vidéo.
Durant un peu plus d’une heure, elle parle à la fois de son rapport aux hommes – qu’elle traque de manière hilarante –, de baby shower (fête pour la naissance d’un enfant) ou de santé mentale.

Et l’on rit fort, très fort.

🖊 Rossana Di Vincenzo

📷 Photo @audoin_desforges pour Télérama