La vidéo a été postée sur TikTok le 6 novembre, à peine quelques heures après que l’élection de Donald Trump a été confirmée. Assise sur son canapé, son chat dans les bras avec l’hymne national en fond sonore, une utilisatrice du réseau social, surnommée Rabbitsandtea, se filme avec son smartphone : « En tant que femme américaine, je fais ma part du travail en quittant mon petit ami républicain et en rejoignant le mouvement 4B. » En quelques jours, sa vidéo atteint 1,8 million de vues et cumule 39 000 commentaires, majoritairement de jeunes internautes américaines. Depuis l’élection présidentielle américaine, le hashtag #4B est devenu viral sur les réseaux sociaux, chaque post est lu plusieurs millions de fois. Né en Corée du Sud au début des années 2010 en réaction aux violences faites aux femmes et aux normes de genre écrasantes dans le pays, le mouvement tire son nom de quatre refus : ne pas avoir de relations romantiques avec les hommes (biyeonae), ni de relations sexuelles (bisekseu), ne pas les épouser (bihon) et ne pas avoir d’enfant avec eux (bichulsan). Sur X, une jeune Américaine enfonce le clou en postant : « Mesdames, nous devons commencer à envisager le mouvement 4B comme les femmes de Corée du Sud, et imposer à l’Amérique une forte baisse du taux de natalité », avant de se voir bannie du réseau social, dont le propriétaire est Elon Musk, pour « violation des conditions d’utilisation ». Retrouvez notre article sur lemonde.fr
📷 Allison Bailey/NurPhoto/AFP
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
lundi 2 décembre 2024
Face à la poussée masculiniste des jeunes américaines tentées par la rupture
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Le plus grand aéroport d'Europe paralysé par une panne de courant
L'aéroport londonien de Heathrow, le plus grand d'Europe, a été contraint de fermer vendredi pour toute la journée en raison d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre passage