Cinq ans après Le Consentement, @vanessa.springora publie “Patronyme”, une enquête familiale centrée sur son grand-père, irriguée par une réflexion profonde sur le nom.
Celui qu’elle porte, l’autrice savait en avoir hérité d’un aïeul aimé, côtoyé dans l’enfance et jusqu’à sa mort, en 1983, alors qu’elle avait 11 ans.
Joseph Springora était un « réfugié tchécoslovaque qu’on m’a toujours présenté comme un héros », déserteur de la Wehrmacht, arrivé en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour fuir le stalinisme.
Mais il y a cinq ans, à la mort de son père, la découverte d’une poignée de photos anciennes, cachées dans l’appartement de ce dernier, a pulvérisé la légende familiale : sur deux de ces images, datant de la fin des années 1930, le grand-père tant chéri arbore des insignes nazis.
Tressant, dans un geste littéraire remarquable, le présent et le passé, l’enquête et la méditation, le récit et l’archive, Vanessa Springora a nourri et construit “Patronyme” livre hybride captivant, placé sous l’égide de Georges Perec, dans lequel elle s’emploie à reconstituer l’itinéraire de son aïeul tout en poursuivant sa propre quête d’identité.
Rencontre.
🖊 Nathalie Crom
📷 @___laurastevens___ pour Télérama
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
jeudi 2 janvier 2025
Vanessa Springora
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