Trois hommes ont déposé plainte en mars contre le photographe Bernard Faucon pour des faits de violences sexuelles ayant eu lieu dans les années 1980. L’artiste était alors célébré par l’avant-garde du milieu de la photographie pour ses images savamment mises en scène de jeunes garçons alanguis et souvent dénudés. Derrière les clichés réalisés dans les collines du Luberon, Olivier, Jean-Philippe et Ferjeux racontent un système de prédation et le douloureux chemin vers leur prise de conscience et de parole. « Pour continuer à me reconstruire, je ressens le besoin d’être reconnu comme victime par l’institution judiciaire », explique Jean-Philippe Cecile. Ce qui le fait désormais tenir, c’est le combat qu’il partage avec son ami Ferjeux van der Stigghel. « Il faut abolir la prescription », clament-ils en chœur. « Même cinquante ans après, on a besoin de se réparer. Participer à une chasse au
loup ne suffit pas, il faut donner un sens à tout ça, déconstruire le château de cartes. Comment Bernard Faucon a-t-il pu être le producteur de mythologie d’une mouvance pédophile qui a vu en ses images une autorisation, validée par tout un système ? » Retrouvez notre enquête en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil.
(Extraits articles de presse) Libération, le Monde, le Figaro, L'Equipe, Télérama, Première, AFP, Reuters, AP News
dimanche 1 décembre 2024
Le photographe Bernard Faucon accusé de violences sexuelles
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