Vive les Phryges, les mascottes clitoris qui en mettent plein la vulve !
Si les mascottes officielles des Jeux de Paris évoquent le bonnet phrygien porté par Marianne, nous sommes nombreux à y avoir vu autre chose : un clitoris.
Et c’est une bonne nouvelle.
D’un point de vue anatomique, c’est une bonne nouvelle. A force de livres, de témoignages, de documentaires, d’articles, de vidéos sur le tabou de clitoris, il semblerait que, collectivement, on ait enfin compris à quoi cela ressemble. Au-delà des cercles féministes. Il suffisait de lire les nombreuses réactions d’internautes, de tous bords, et notamment d’hommes conservateurs mécontents, pour observer que, même eux, savent désormais le reconnaître (à peu près).
Tant de changements après des siècles d’invisibilisation où, non seulement l’organe érectile de la vulve était oublié des bouquins de médecine, mais était absent aussi de nos représentations (in)conscientes (qui passent par l’architecture, le design, la mode, etc., là où le pénis est toujours en majesté). D’un point de vue politique, il n’est ainsi pas désagréable que Paris se détache de sa sempiternelle tour Eiffel phallique.
Mettons enfin de côté son bout piquant, pour une représentation de la capitale à la fois révolutionnaire, féministe et sensiblement plus collective puisque le clitoris a plus de 10 000 terminaisons nerveuses, soit le double du pénis, l’assurance de jeux plus joyeux.
Le billet complet de @quentinou est à retrouver dans l'appli Libération
📸 Franck Fife / AFP
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