mercredi 27 mai 2015

Charlie pas Charlie ?

Wolinski, Cavanna, Cabu

Mon dieu mais qu'est-ce que çà peut m'emmerder cette mini-vague anti-Charlie ou... qui est vraiment Charlie ?
Ou alors (car il faut enfoncer un peu plus le clou) chercher à comprendre ce "tsunami" républicain du 11 janvier.
Personnellement, je suis à des années lumières de ce type de discussions,de réflexions dont peuvent s'abreuver certains philosophes ou sociologues (au fond ils sont là pour çà) voir même des politiques.
Entre nous, j'avais cité un nom, mais je ne veux pas polémiquer (oups) !
Nous sommes dans un pays ou ne pouvons pas l'éviter c'est,comme je viens de le souligner à l'instant,cette fameuse polémique,on va me dire: " çà discute !", çà grouille de partout, oui plutôt,çà m'emmerde...!
On va me renchérir que nous sommes en démocratie est que la liberté d'expression etc...!
Pour ma part que nenni, jeme moque de tout çà les faits sont les faits et de ce fait mon côté pragmatique et réaliste des choses vient ou revient au galop.
Nos amis (?) Américain ou New-yorkais un certains 11 septembre,et nous même un 7 et 9 janvier,ne sommes que des "témoins" (de loin) qui ne pouvons que constater les "dégâts".
Près de 3000 vies gommés d'un coté et ici une équipe de dessinateurs, de policiers, de quidams...
Excusez-moi c'est trop, c'est gens là non rien demander à personnes, elles sont comme nous, comme vous, je pense, des humains mais qui eux se trouver au mauvais endroit à la mauvaise heure.
On va me dire que : "J'enfonce une porte ouverte !"
Et bien penser le, nous sommes au pays de Voltaire et tutti quanti !
Je n'ose penser (mais je le pense quand même) à ce rappeur,plein aux as,et qui te mets sur la table un laconique, en gros : "Ils l'on bien chercher,voilà..."  enfin merde,c'est tellement haut "intellectuellement" parlant, que j'en suis pantois de honte pour lui.
Vous allez me dire : " Là tu polémiques", mais non, c'est tellement con !
Pour ma part, rien qu'à l'idée de penser à Cabu et certains de l'équipe,dessinateurs émérites,d'une presque candeur, je pense (ou vois,c'est comme on veut) à Cabu,entres autres, je ressens cette scène de ce 7 janvier dernier, je vois cette violence "aveugle",les yeux effarés de stupéfaction,cette "facilité" de violence,cette senteur de poudre chaude presque incandescente et de sang, ce ramassis de corps dégingandés,entassés les uns aux entres,de boucherie sans nom !    
Je suis un pragmatique naïf,diront ou penseront certains, certes et je le revendique haut et fort.
Ensuite, que certains en fond une analyse sociologique ou nous devons être attentifs (?) devant ces intellectuels ou autres cliques, mais je m'en fous comme vous ne pouvez le penser!
Si je ne suis pas "Charlie" car dans le fond, je ne le  suis sans doute pas, sauf dans l'imaginaire,comme toutes ces personnes victimes "collatérales" d'une violence inouïe et (finalement) au nom de quoi ?
Mais rien, telle à l'infime proportion que nos avons sur cette satanée planète !
Ce qui me "choque"au fond ce sont ceux qui n'ont pas vécus (mais je leur en serais gré) aux premières loges de ces drames et qui argumente tranquillement autour d'une table.
On ne sait faire que çà, diantre les tables servent à beaucoup de choses ?!
Nous pourrions secouer notre terre comme un shaker, rien ni fera, tout est malheureusement écrit en lettre sur du marbre et je pense (dans mon petit coin) à ceux qui ont "payés", sans doute, le prix fort de certaines politiques menés et qui ne plaisent pas à d'autres (malheureux cons).
Ne vous inquiétez pas (je vais vous rassurer?)  çà continuera,tant que l'homme se détruira ou s'auto-détruira, car il en va ainsi et ainsi sera sa destinée...
Et que nos "gouvernants"ne craignent pas pour leurs fesses,ou presque,ou pas encore...
Nous ne referons pas le monde (moi itou), c'est ainsi et un jour qui sait c'est nous qui seront au mauvais endroit et à la mauvaise heure.
Au moment ou j'écris, je vois un visage, lui aussi plein de candeur et qui (pourtant) en a chier des ronds de chapeaux.
Il ne pouvait pas être à cette table de rédaction,usé par une (certaine) maladie.
Il était beau comme un dieu,dessinait et écrivait comme personne(à mes yeux) et je vois sa moustache gauloise se friser, sa chevelure cendrée remuer tel une houle, ses yeux profond, tellement plein d'amour et de "folie".

C'est feu François Cavanna,qui je le devine sans hésiter d’où il est,doit à la fois se moquer et taper du poing sur la table...
(comme je pense à lui, là !) et à d'autres,bien sur...

Pragmatique,moi... oui, fataliste, moi... oui et tant que je le serais et serais heureux sur cette putain de terre déchirée, je le serais...et jusqu'au bout... !
La vie, vaut-elle d'être vécut ?
Au fond, je ne sais pas, comme vous peut être,sans doute, vous ne le savez même pas...!


Ainsi va la vie...

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