vendredi 26 décembre 2014

Sud-est asiatique...Il y'a dix ans.


Le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien s'est produit au large de l'île indonésienne de Sumatra avec une magnitude 9,1 à 9,31,2.
L'épicentre se situe à la frontière des plaques tectoniques eurasienne et indo-australienne3. Ce tremblement de terre a eu la quatrième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde4.
Il a soulevé jusqu'à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1 600 kilomètres.

Le tremblement de terre a provoqué vingt minutes plus tard un tsunami allant jusqu'à plus de 30 mètres de hauteur5 qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Le bilan en pertes humaines est de 227 898 morts selon le United States Geological Survey6 (entre 216 000 et 232 000 morts selon les différentes évaluations). Sur le plan des pertes humaines, c'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire. Il a fait des victimes sur l'ensemble du pourtour de l'océan Indien.
La même région a été affectée par un nouveau tremblement de terre le 28 mars 2005.
(source Wikipédia) cliquez :  Ici

Cette catastrophe m'a inspiré deux textes que voici :


Larmes d'éléphant

Toi, le pachyderme géant
Masse hirsute ; musculeusement saillante
Pieds de plomb, coeur si tendre
Balayant de tes imposantes oreilles
Chassant les maudits intrus
Quémandant, ce pauvre cornac de le porter aux nues !
De ton échine imposante.
Tu as senti ce matin-là
Que dame nature n'aller pas...
Te tromper eut-été une contrepèterie !
Des côtes si frêles de Sumatra
Aux confins du Sri-Lanka,
Ton coeur a saigner pour les hommes
Implorant au dieu Bouddha
La grâce des mortels ici bas !

Las, en cette matinée
Tu n'as eu que tes yeux...
...Pour pleurer !

©Yvon Verhée
(03 janvier 2005)


Pêcheur à Beruwela

Il ne regarde plus la mer,
Celle qui fût la nourricière ;
A présent, source de ses tourments
Assassine de femmes et enfants !

A bord de son petit chalut,
Il partait au petit matin ;
Ecumant, fier et conquérant
Comme le fût en son temps
Le bien nommer Guillaume !
Point minuscule dans l'immensité de l'océan ;
Par houles et gros temps,
Remontant de la besace de son bateau
Des entrailles abyssales
Féconde en sa matrice
D'un fruit défendu... !

Le sable fin et blanc,
Laisse choir, à présent ;
Crevettiers, bateaux à balanciers
Eventrés, pulvérisés !
Sur l'autel du péché,
Quilles, dorénavant exposées ;
Au bleu du ciel, au vent salé...

Il ne regarde plus la mer,
D'un amant repu, aveugle
Dédaignant sa bien aimée
Lève la tête, pour voir
Ce ballet incessant de bruits et de fureurs ;
Déchirant ici bas, le silence, La torpeur.
Dans les yeux de pêcheur devenus arides,
Par tant de pleurs... !


©Yvon Verhée 

 (6 janvier 2005)


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